En mai, Kim Gevaert est partie à Madagascar avec Ann et Fathia. Aujourd’hui, elle est le visage de la nouvelle campagne de VIA Don Bosco. Qu’a-t-elle retenu de son voyage ? Pourquoi a-t-elle choisi de soutenir VIA Don Bosco ? Qu’en attend-elle ? Rencontre avec la championne olympique.
Kim, tu es partie à Madagascar en mai dernier avec Ann et Fathia. Qu’est-ce qui t’a le plus marquée ?
Madagascar est un très beau pays. La nature est très belle et les Malgaches sont vraiment généreux, très gentils et aussi très calmes. Mais on voit aussi beaucoup de pauvreté. Nous avons eu la chance d’être accueilli.e.s par la famille d’une élève qui étudie dans une école soutenue par VIA Don Bosco. Nous sommes allé.e.s chez eux. C’était bouleversant. Ici, les gens vivent avec pas grand-chose et habitent dans des logements souvent très précaires.
Pourquoi avoir accepté de faire ce voyage avec VIA Don Bosco ?
J’ai choisi de soutenir VIA Don Bosco parce que j’ai été moi-même dans une école Bosco. J’ai beaucoup apprécié mon passage dans cette école et surtout les valeurs qu’ils nous ont données. C’est en partie grâce à cette école que je suis arrivée là où j’en suis aujourd’hui. Je suis donc convaincue par la force de l’éducation. Cela change des vies, renforce les communautés et peut vraiment changer le monde.
Pour toi, c’est quoi qui différencie l’approche VIA Don Bosco?
C’est simple : VIA Don Bosco travaille uniquement localement avec des acteur·trice·s et des écoles. C’est essentiel et c’est très fort parce que ça permet de saisir pleinement le contexte, de comprendre ce qui se vit et ce qui se passe sur place et donc de proposer des formations qui conduisent réellement à l’emploi. Les Bureaux d’Emploi (qui sont une spécificité de VIA Don Bosco, ndlr) sont aussi un très bonne idée : d’un côté, il y a un accompagnement des jeunes dans leur recherche d’emploi et d’un autre côté, leurs contacts avec de nombreux employeur·euse·s leur permettent d’adapter les études aux atttentes du marché du travail local. C’est bien vu.
Tu as rencontré la classe de madame Lucie à Antananarivo. Tu as été impressionnée ?
Oui, j’ai eu la chance de rencontrer la classe de Madame Lucie et même d’y tourner un film. C’était un moment rare mais ce qui m’a vraiment impressionnée, c’est l’impact incroyable de madame Lucie : cette prof change la vie de plein gens !
Tu peux expliquer ?
Chaque année, madame Lucie forme 35 filles et garçons au stylisme. Ça n’a l’air de rien mais l’impact est énorme. Le stylisme, c’est un secteur très porteur à Madagascar : presque tous les jeunes qui obtiennent leur diplôme trouvent tout de suite un emploi. Ça change la vie du jeune bien sûr, mais on sait qu’en moyenne ça change aussi la vie de 5 personnes dans son entourage : sa famille, ses parents, sa communauté sortent de la précarité.
Faites le calcul : ça veut dire que Madame Lucie change la vie de 175 personnes chaque année ! Et l’impact dure sur plusieurs générations. Car quand quelqu’un a été à l’école, ses enfants iront aussi à l’école, puis les enfants de ses enfants, etc.
Tu es le visage de la nouvelle campagne de VIA Don Bosco. Ça te fait quoi ?
Je suis très fière ! Chaque année, VIA Don Bosco soutient 1 000 classes comme celle de madame Lucie à travers le monde. Ressortez la calculette : chaque année, l’impact est gigantesque ! Pour moi, l’éducation est probablement la cause qui a le plus d’impact pour le monde et l’avenir de l’humanité. C’est pour ça que je soutiens VIA Don Bosco. Et j’invite un maximum de monde à faire comme moi.
