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Florence Depierreux, nouvelle directrice de VIA Don Bosco : « L’éducation est la base de tout changement »

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En janvier 2025, Florence Depierreux est devenue la nouvelle directrice de VIA Don Bosco. Rencontre et présentation.

Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre VIA Don Bosco ?

Florence Depierreux : Cela fait plus de 20 ans que je suis engagée dans l’éducation et la coopération internationale. J’ai travaillé sur des questions telles que la migration, l’égalité des genres, les droits humains et la diversité par l’intermédiaire de diverses ONG, de l’Agence belge de développement Enabel et du secteur de la jeunesse en Belgique. J’ai également une expérience internationale en Haïti et en République dominicaine, où j’ai travaillé sur les questions migratoires entre ces deux pays.

Prendre la direction de VIA Don Bosco est un nouveau challenge. Pourquoi avoir accepté cette mission ?

FD : Parce que je suis vraiment convaincue du pouvoir de l’éducation ! Selon moi, l’éducation de qualité est la base de tout changement et une condition importante pour une vie digne et juste. C’est une opportunité pour les jeunes de développer des compétences, de trouver un métier et de se construire un avenir. Pour moi, VIA Don Bosco représente cette idée. Elle travaille à long terme et apporte un soutien à un réseau de partenaires de qualité, sans vouloir être elle-même au premier plan. C’est ce que j’apprécie énormément dans le fonctionnement de l’organisation.

Vous arrivez à un moment où le secteur des ONG traverse une période particulièrement difficile en raison du climat politique et économique actuel.

FD : C’est vrai. VIA Don Bosco est une ONG reconnue. À ce titre, elle est en partie financée par l’État belge. D’importantes réductions ont été annoncées par le nouveau gouvernement. Cela signifie que nous allons devoir organiser notre travail différemment.

Comment comptez-vous y faire face ?

FD : L’option la plus « facile » serait de réduire nos activités, mais je ne choisis jamais la voie la plus facile (rires). Notre principal défi aujourd’hui est donc de trouver de nouvelles sources de financement. C’est pourquoi je veux mieux faire connaître les projets de VIA Don Bosco. Nous devons convaincre les gens de l’importance capitale de l’éducation pour notre avenir à tous.

Une tâche qui n’est pas facile…

FD : Non, c’est vrai mais j’ai été impressionnée par l’énergie, l’engagement et les fortes compétences de l’équipe de VIA Don Bosco. Je pense que nous disposons d’une mine de connaissances et expériences en interne. Je sais que je peux compter sur l’équipe et sur le soutien de nos donateurs pour relever ce magnifique défi.