Il subsiste en Tanzanie beaucoup d’inégalités entre les hommes et les femmes, y compris dans le domaine de l’éducation. C’est pourquoi nous avons déployé des efforts considérables avec nos écoles partenaires au cours des cinq dernières années afin de lutter contre les causes profondes de ces inégalités et d’accroître les possibilités d’éducation pour les filles.
« Maintenant que je peux à nouveau étudier, je suis heureuse. »
L’éducation change le monde. Demandez-le aux jeunes filles qui, comme Grace, étudient dans nos écoles partenaires en Tanzanie. En intervenant dans leurs frais de scolarité, nous les aidons à s’épanouir, à gagner en confiance et à apprendre un métier.
« Je m’appelle Grace Mpili et j’ai 21 ans. Quand j’étais plus jeune, comme ma famille n’était pas très riche, je me levais tous les matins à 3 heures pour faire des samosas et préparer du manioc frit que je vendais en rue. Comme cela me fatiguait, j’avais parfois du mal à rester concentrée à l’école. J’ai réussi à terminer mes études secondaires, mais j’ai échoué à l’examen national. J’ai donc été exclue des études supérieures.
C’est alors que j’ai rencontré Sœur Sanctina Tomeka. Elle m’a conseillé de m’inscrire dans une école professionnelle de Don Bosco. C’est ainsi que j’ai commencé ma formation en électricité. Maintenant que je peux à nouveau étudier, je suis heureuse. J’apprends de nouvelles choses tous les jours. J’ai aussi pu faire un stage de deux mois dans une entreprise.
Le stage n’a pas toujours été facile pour moi car j’étais la seule fille. Beaucoup de gens pensent encore que seuls les garçons peuvent devenir électriciens. Je suis fière de leur prouver le contraire : mon superviseur m’a même élue meilleure stagiaire du groupe ! »