Depuis 2022, VIA Don Bosco collabore avec trois centres de formation professionnelle au Burkina Faso. Sur cinq ans, le nouveau programme permettra à 6 000 jeunes de recevoir un enseignement technique et professionnel de qualité.
Pour de multiples raisons inhérentes à la situation actuelle du pays, les besoins éducatifs au Burkina Faso sont immenses. Avec son nouveau programme, VIA Don Bosco ambitionne de donner accès à une éducation qualifiante ainsi qu’à un emploi à 6 000 jeunes des régions de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koubé.
Fidèle à ses principes, VIA Don Bosco s’appuie sur des partenaires de terrain déjà présent∙es sur place, à savoir trois centres de formation professionnelle et un bureau de planification. L’idée centrale du programme est de renforcer les filières qui offrent le plus de débouchés pour faciliter l’embauche des élèves en sortie de formation.
Un cursus axé sur l’énergie solaire
Centre des attentions, la formation en électricité sera largement soutenue avec la création d’un cursus axé sur l’énergie solaire. Il est question ici d’accompagner le mouvement engagé depuis plusieurs années par le pays en faveur des énergies renouvelables et notamment du solaire. En effet, pour réduire sa dépendance énergétique et étendre l’accès aux services électriques en zones rurales, le Burkina Faso affiche dans ce domaine des objectifs ambitieux avec, à moyen terme, une production énergétique nationale composée à 40 % d’énergie renouvelable. Que ce soit pour l’installation, la maintenance ou le déploiement du réseau, la demande de profils spécialisés dans ce secteur est importante. Elle devrait le rester encore pendant quelques années.
45 % des bénéficiaires sont des filles
Autre caractéristique du programme 2022-2026 : près de la moitié des places est réservée aux filles. Un engagement qui matérialise la volonté de VIA Don Bosco de lutter contre la sous-scolarisation des filles au Burkina Faso, d’augmenter leur employabilité et de leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans la société. Pour illustrer l’ampleur du phénomène, précisons qu’actuellement, seule une Burkinabée sur cinq termine ses études primaires.
Rapprocher les jeunes de l’emploi
Dans le cadre de ce programme, les bureaux d’emploi de ces trois centres de formation vont être renforcés et largement sollicités. Ils ont pour ambition de signer des conventions avec 50 acteurs du marché, privés ou publics, afin de créer des ponts solides et durables entre les écoles et les entreprises. L’objectif affiché étant de faciliter l’intégration professionnelle des futur∙es diplômé∙es en leur trouvant un emploi salarié ou en les accompagnant dans leurs démarches de création d’entreprise. Enfin, dernier volet du programme, les élèves sont également amené∙es à réfléchir, en parallèle de leur formation professionnelle, à leur rôle de citoyen∙ne au travers d’activités de sensibilisation sur l’environnement, la paix ou les inégalités de genre.