2024 marque le mi-parcours du programme quinquennal 2022-2026 de VIA Don Bosco. Le temps est donc venu d’évaluer le processus. Cette année ce sont Humanya, une organisation experte dans le développement durable, et le COTA, spécialisé dans la méthodologie de projet, qui seront en charge d’apprécier la capacité de VIA Don Bosco à atteindre ses objectifs. Une évaluation externe et indépendante indispensable pour améliorer les programmes pédagogiques.
Le coaching de VIA Don Bosco est-il optimal ? Peuton améliorer la transmission d’expertises ? Comment mesurer le renforcement des compétences des partenaires opérationnels ?
Voici quelques-unes des questions qui seront étudiées lors de l’évaluation externe qui vient de démarrer et qui s’étalera jusqu’en février 2025.
« Le but de l’exercice n’est pas de savoir ce que nous faisons bien mais plutôt d’étudier comment nous pouvons être plus efficaces », résume Aurélie Vanossel, experte qualité chez VIA Don Bosco. « Les experts vont d’abord s’immerger deux mois dans l’intimité des données 2022 et 2023 et produiront ensuite une note conceptuelle qui définira les axes de travail et les objectifs de cette évaluation ».
Humanya et le COTA ont été sélectionnés pour mener à bien l’exercice, l’idée étant de mettre le focus sur la capacité de VIA Don Bosco à pérenniser les programmes mis en place. « Leurs vues extérieures vont permettre d’identifier des points de perfectionnement dans nos stratégies de durabilité, et notamment dans le renforcement des capacités de nos bureaux de développement dont le travail est justement de concevoir et de déployer nos programmes dans les pays partenaires ».
L’intérêt d’un regard extérieur
Quatre visites de terrain sont déjà prévues à l’automne, avec un choix de pays qui n’est pas le fruit du hasard. « Nous avons opté pour le Burkina Faso car c’est un tout nouveau partenariat, et la République Démocratique du Congo parce que, à l’inverse, c’est un partenariat historique. Il nous a paru aussi judicieux d’y intégrer le Cameroun qui fonctionne avec des partenaires différents – les CEFFA – et enfin la Bolivie qui est en phase Exit, une étape importante pendant laquelle la notion de durabilité est primordiale. »
Fin janvier 2025, le comité évaluateur fournira son rapport de conclusion avec des pistes d’amélioration. Dans la foulée, VIA Don Bosco
formulera une réponse managériale détaillant les actions qu’elle entreprendra suite aux recommandations. Le tout sera accessible en source ouverte sur le site Internet de VIA Don Bosco. « On aime la critique, parce que c’est comme ça qu’on progresse », conclut Aurélie Vanossel.